Les pires voyageurs sont ceux qui débarquent en… Nouvelle-Zélande !

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Une famille nombreuse de voyageurs en provenance Royaume-Uni et à destination de la Nouvelle-Zélande a fait parler d’elle dans les journaux à l’occasion de son voyage de Hamilton à Auckland. Ce groupe composé d’une grand-mère et d’une douzaine d’individus de trois générations, a attiré l’attention pour la première fois après avoir laissé une énorme quantité de déchets sur la plage néo-zélandaise de Takapuna. Le groupe a été filmé par Krista Curnow, riveraine, alors que ses membres quittaient la plage. Un enfant de huit ans de cette fameuse famille peut être vu dans la vidéo en train de menacer « d’assommer » Krista.

De même, ils ont été remarqués dans des restaurants et ont refusé de payer leurs repas, prétextant avoir découvert des poils et des fourmis dans leurs plats. La famille a tellement agité les Kiwis qu’une pétition a même été présentée pour la faire expulser. Il semblerait que les signataires aient effectivement réussi, puisque Migration NZ a confirmé avoir envoyé une notification d’expulsion. Une dame de 26 ans du groupe a été accusée de vol et a déclaré avoir pris des boissons énergisantes et des lunettes de soleil dans une station-service à Auckland en oubliant de payer. Bien que le comportement de ces voyageurs dérangeants ait fait parler dans le pays, ils ne sont pas les tout premiers à faire la Une des médias néo-zélandais.

Voici quelques autres exemples de mauvais comportements de voyageurs, dont quelques noms bien connus :

Les campeurs français en Nouvelle-Zélande

En 2017, les policiers de Dunedin ont reçu une plainte au sujet d’une dame française, visiblement venue camper dans le pays. Elle aurait été surprise en train de déféquer dans un caniveau d’une des rues les plus fréquentées de Dunedin. Un entrepreneur régional a déclaré qu’un samedi de mars, à l’extérieur de son atelier de la rue Vogel, un camping-car blanc était tombé en panne. La nuit suivante, il a vu une « grande quantité de fèces » dans la gouttière, ce qui l’a amené à examiner la vidéo de la caméra de sécurité qui montrait le délinquant.

La dame n’avait visiblement aucune raison de déféquer dans la rue, vu qu’elle avait accès à des toilettes publiques 24 heures sur 24 dans une station-service située tout près de la rue Cumberland. Plus tard, Newshub a localisé le couple qui conduisait la camionnette et leur a montré les images. Le couple a nié les faits. La polémique à l’égard de l’événement a été si forte que l’ambassade de France a commencé à s’immiscer dans le « débat sur les fèces », un représentant de l’ambassade conseillant aux voyageurs de revoir leur conduite et de présenter des excluses. « Les voyageurs, quelle que soit leur nationalité, sont censés respecter les politiques et les lois néo-zélandaises, faire preuve de bon jugement et de bonnes manières », a déclaré l’Ambassade de France à Wellington.

Les chauffeurs voyageurs

Les automobilistes qui ne sont pas familiers avec les routes néo-zélandaises font souvent des imprudences pendant la période trépidante des vacances d’été. Parfois, des voyageurs ont été laissés sur le bord de la route après que des résidents se soient plaints de leur conduite. En janvier 2015, un voyageur appréhendé pour conduite dangereuse sur la Gibbston Highway près de Queenstown a informé les autorités qu’il était pressé d’aller aux toilettes après avoir consommé beaucoup de cerises à Cromwell. Le sergent Keith Newell, de Queenstown, a déclaré que l’étranger de 29 ansavait dépassé deux véhicules devant un camion qui approchait, exigeant que les deux véhicules aillent sur le bas-côté pour empêcher un accident frontal. Après une vague d’événements en 2015, les conducteurs de véhicules ont exigé l’introduction de « plaques en V » pour les touristes étrangers. Selon les données de 2015 du New Zealand Transportation Firm, les automobilistes étrangers représentent environ 6% de tous les accidents ayant entraîné des blessures ou la mort – malgré le fait qu’on estime que les voyageurs ne représentent que 1% du trafic routier du pays. En 2014, les automobilistes titulaires d’un permis délivré à l’étranger ont été associés à 16 accidents mortels, 100 accidents corporels graves et 436 accidents corporels légers.

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